Petrova, on s'en bat les c******* ! [Finie]

Aleksandra Pashkov

« Pancake »

PSYCHOLOGICAL CONFESSIONS

« Parler de soi » : C'est quelque chose qui parait si simple et qui pourtant n'est pas aussi facile que ça ! Parler de soi qu'en bien, ça donnerait l’impression que tu es prétentieuse et dans le cas contraire où tu te rabaisses, on dira que tu es pessimiste et vraiment pas sûr de toi ! Cela est bien ennuyant pour équilibrer le tout, vrai? Cependant, un devoir est un devoir ! Abandonner en cours de route ne fait pas parti de ton vocabulaire.

Et dire que ton physique parle de lui-même quand il s'agit de ton caractère, ceci est bien faux. Tu essayes de te faire passer pour Madame Tout-le-monde - qui est un peu le cas en soi - mais ce n'est qu'une simple image que tu donnes pour obtenir ta petite tranquillité. Tu possèdes un TOC lorsque ton impatience ou ta nervosité est à son maximum, contre ta volonté, tu tapotes objets, bureaux, tables et autres qui te passent sous la main et qui peut vite devenir très agaçant pour le bruit que cela produit et les gens ne se gêneront pas pour te le dire, du moins en général.

On pourrait dire que tu possèdes deux visages. Les connaissances diront de toi que tu es trop franche, voir froide, dans ta façon de parler qui est crue et aussi beaucoup trop rentre-dedans. S'ils avaient le choix entre avoir une nouvelle fois une conversation avec toi ou d'avoir un rapport très très étrange avec un singe, le choix sera vite fait pour eux. Tu donnes aussi cette impression de ne pas être intéressée parce que les gens puissent te dire comme ceux qui viennent te parler de leur grand-mère qui s'est coincée son énorme arrière-train dans une chaise à bascule.

Puis il y a, ceux qui ont appris à te connaître et ont eu la force de percer cette carapace pour voir quelqu'un d'attentionné et tendre. Ces personnes-là, très peu nombreuses, te reprocheront d'être trop sévère envers toi-même. Une chose qu'ils détestent tous, sans hésitation, trop perfectionniste. Il te félicite pour ta persévérance dans ce que tu entreprends mais bon sang, que tu peux être chiante et têtue quand tu n'arrives pas à atteindre la perfection ultime ! « Secoues-toi un peu, c'est impossible ! » Voila ce qu'ils pensent en te voyant si déprimé face à ton incapacité à atteindre ce que tu souhaites de ton cœur.

STORYLINE OF THE CHARACTER

Chapitre 1 : Changement majeur

Si tu devais d'écrire ton enfance, ce serait très difficile à en parler. Non pas parce que c'était une période dure avec énormément de drame, mais parce que tu ne t'en souviens pas plus que ça. De plus, les seules choses que ta mémoire qu'elle te laisse te souvenir ne sont pas forcement joyeuses et le reste ne sont que des images imaginées par un simple descriptif que ton père t'a fait lorsque tu harcelais de questions les quelques jours où tu le voyais à la maison, même si celui-ce te donne l'impression de ne pas connaître aussi la femme « qu'il aimait ». Il n'a jamais été présent pour toi-même après la perte de ta mère. Tu te souviens ni son visage ni de son odeur ni comment elle était avec toi et dire que cela te rend triste est faux. Comment être triste de quelque chose dont on ne se souvient pas ?

A l'école, ce n'était pas super, les parents et professeurs se plaignaient beaucoup, car tu faisais pleurer les enfants en leur disant des « méchancetés » qui, selon ta personne, étaient vraies. Par conséquent, tu n'avais pas d’amis tout en abandonnant l'idée de t'en faire.

Deux ans après, ton daron a trouvé – tu ne sais comment – une autre femme qu'il va aimer, chérir et combler de bonheur .... Ou pas. Une japonaise en plus. Cela aurait été plus simple si c'était une Russe. Au moins, tu ne serais pas partie à l'autre bout du monde pour un pays inconnu avec des gens bridés, tu n'aurais pas été obligé d'apprendre une nouvelle langue. De plus, tu as maintenant six ans et la primaire commence, ça va être joie et bonheur pour t'intégrer dans cette classe.

Chapitre 2 : Partenaire particulière

Les jours passèrent, puis les semaines et comme tant attendu, ce fût une galère à t'intégrer. Une seule personne, une fille, plutôt étrange mais amusante dans ses actions ! Cette même personne était ta voisine et vous preniez le même chemin en direction de l'école, mais sans plus. Devenir amies ? L'envie ne t'en manquait pas, mais comment se faire comprendre quand on ne parle pas un traite mot japonais. Ce jour-là, c'était « arts et bricolages » en duo ! Tu pensais finir seule, un peu comme d'habitude et aussi parce que les groupes d'amis se sont formés. Et pourtant - et à ta plus grande surprise - c'est elle qui est venue vers toi en te faisant comprendre qu'elle voulait faire le bricolage. Depuis ce jour, vous êtes inséparable ! Malgré la frontière de la langue au début, elle restait en ta compagnie, te soutenait et t'aidait aussi à apprendre en même temps qu'elle, le japonais.  Vous aviez une manie, c'est que dés que l'une des deux apprenait un nouveau mot, vous le marquiez dans un petit carnet en mettant la traduction.

De fil en aiguille, tu devenais meilleur pour communiquer et, avec Asuka, vous étiez devenues les meilleures amies mais c'était aussi ton unique amie et cela te convenait. Malgré aussi que tes camarades aimaient beaucoup te charrier, te taquiner ou même te faire de mauvaises blagues, mais tu t'en foutais complètement contrairement à ta camarade.

Arrivé au collège, tu étais très enthousiaste aux années avenirs ! La première fût « calme » mais c'était l'année où tu rejoignis le club de karaté avec ton amie et tu participas à des  tournois ici et là. Ce fût de beaux moments ... Ou presque. Malheureusement, lors d'un tournoi en dernière année, tu perdis en huitième de final au tournoi régional. Plutôt déçue de ça, mais en même temps un petit sentiment de satisfaction d'avoir réussi à atteindre ce stade  t'avait envahi. Tu n'étais pas spécialement compétitive ou mauvaise perdante, mais la défaite n'est pas non plus quelque chose que tu aimes. De plus, Asuka, qui elle voulait aller plus haut dans ce domaine, se blessa gravement au point qu'elle a vu son rêve s'écrouler. Alors qu'elle avait été obligée d'arrêter. Tu décidas de continuer pour l'honorer, mais aussi parce que tu appréciais ça. Après ça, vous aviez obtenu, toutes les deux, votre diplôme.

Chapitre 3 : La décision

Tu décidas de ne pas aller à l'université et tu es partie faire multiples concours pour rejoindre The Wall. Pourquoi ? L'idée de devoir rester derrière un bureau à régler des papiers très peu pour toi ! Ou encore devoir nettoyer la merde des autres ou leur servir leur petite tasse de café en faisant du fan service, encore moins ! Tu souhaitais quelque chose qui bouge et qui soit palpitant, peut-être pas H24 non plus, mais qui le matin te fasse envie de lever tes fesses blanches de ton lit. C'est pour ça que tu trouvais l'organisation Wall parfaite ! De plus, les Ats sont importants lors d'intervention et tu adorais ça. Qui plus est, avec ta meilleure amie, vous vous étiez entraînées tous les jours pour les maîtriser au mieux !

Une autre raison qui te poussa à rejoindre les forces policières, c'est que tu étais avide de justice ! Tu ne voulais pas engager une guerre mondiale, mais voir tant d'injustice dans ce bas monde, cela t'horripilait. Et puis aussi, avoir un nom et être reconnu dans ce milieu était cool. Cependant, ce chemin sera encore long à atteindre ! Mais qui sait, peut-être que ce sera demain que ton destin changera !

Aujourd'hui, tu as enfin atteint un premier but et les autres deviennent plus accessibles ! Ayant rejoint les forces spéciales, tu interagiras dans certaines missions particulières, à tout heure à toute moment, mais aussi en cas de guerre – si cela devait arriver un jour – tu seras l'une de ces personnes à être appelé.

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