Devil "Carnage" [Omega] [FINI]

DEVIL CARNAGE

Je ne sais faire que le mal !

L'incarnation physique de la peur

La lumière du matin baignait la pièce d’une clarté aveuglante, elle avait trouvé son chemin par les fenêtres du vingt-sixième étage d’un building plus haut que les autres. La chambre appartenait clairement à un technophile : les robots ménagers s’activaient depuis plusieurs heures maintenant. L’un rangeait les vêtements qui traînaient par terre mais avait abandonné sa tâche quand il avait senti un objet lourd dans les poches d’une veste, il n’était pas habilité à plier les vêtements contenant des formes non-identifiées. Un autre robot bien plus performant s’occupait de démarrer l’ordinateur sur les pages habituelles de son utilisateur, de filtrer les dernières activités du téléphone par priorité et même de vérifier la boîte aux lettres qui se trouvait au rez-de-chaussée. L’endroit était envahi de plein d’autres appareils de ce type-là,  pourtant aucun ne s’approchait du recoin le plus éloigné.

Même la lumière s’était arrêtée pour laisser cette zone d’ombre dans la pièce. A force de regarder, à force de curiosité, on pouvait distinguer ce qu’il s’y cachait. Un costume hideux, un costume monstrueux, même sans en voir les détails les formes avaient été pensées pour susciter la peur. Des griffes aussi longues qu’une lame à chaque main pendaient jusqu’au genou de la tenue. Mais le plus inquiétant restait le masque, malgré l’obscurité on distinguait clairement des dents longues d’au moins quatre centimètres et tout aussi tranchantes que les griffes. Si on continuait de remonter on pouvait deviner de longues cornes qui achevaient ce visage démoniaque.

Un grognement s’élève depuis le lit, le robot-ménager essaye de ranger la couette en tirant sur l’extrémité restée sur le sol. A force d’effort, il arrive à l’arracher des bras du dormeur qui se retrouve obligé de se réveiller.

On est immédiatement saisi par les nombreux hématomes qui recouvrent sa peau, on ne peut qu’exprimer de la pitié en le regardant. Son corps était fragile il y a peu, les muscles commencent à peine à se dessiner. Il est difficile de déterminer si cette personne est battue ou si elle se bat. En s’intéressant de plus près à lui, en regardant les phalanges qu’ils passent entre ses cheveux pour les ordonner, on peut trouver une réponse. Elles sont rouges, aplaties, ces mains servent à taper.

Comme tous les matins ils posent ses yeux sur le seul ornement qui n’est pas high-tech, un poster affiché au mur. Il représente un jeune homme aux cheveux blonds, légèrement gominés vers l'arrière. Une balafre traverse son visage de son oeil jusqu'à la commisure de lèvre opposé, une marque presque effacé qui ressemble plus à un trait blanc maintenant. Un sourire provoquant et des yeux bleus moqueurs envers les défis de la vie, ce jeune homme possède tout. Il est entouré de succès, ce jeune homme c’était lui il y a peu.

Donna, aliénée mentale, aime le dramatique

Je m’appelle Donna, j’A-DO-RE les histoires dramatiques. Pour suivre une histoire dramatique au premier plan il faut y consacrer son temps, c’est pourquoi cette année j’ai décidé d’épiiiiiiiiiier le petit Izilon… Oups il est plus connu sous le nom grandiloquent de Devil "Carnage". Rien que ça… Bref cet acteur était le nouveau méchant trop badass de la dernière série originale Netflix en partenariat avec Marvel. Sauf que cette tête-de-nœud a sauvé la vie d’un membre de l’équipe de tournage alors qu’il avait son costume… La presse a sauté sur l’occasion, il a perdu toute crédibilité en tant que méchant et la série s’est cassée la gueule. Pouf, envolée la légende sur les méchants de cette franchise qui n’avait plus de preuves à fournir. Sa carrière est fichue pour avoir sauvé une vie, ce n’est pas troooooooop dramatique ça ?

Bon c’est maintenant que ça devient cool, car il n’a pas abandonné le type, il veut continuer sa carrière. Il a mis en place toute une stratégie pour ça, vous l’auriez vu s’entraîner à l’air-trecks sans relâche, aller se prendre une raclée contre les derniers voyous de la ville. E-P-I-C. Il est acharné le type, après il avait ça dans le sang, fin je pense que vous avez reconnu son nom de famille, je ne fais pas de la presse à potin moi, je vous laisse comprendre tout seul.

J’ai dressé son bilan psychologique, analyser une personne au fond du gouffre ça m’excite.

Carnage est gentil, mais il n’est doué QUE pour jouer des rôles de méchants… Je suis tombée sur une vidéo où il jouait Roméo en roller, c’était à vomir. Il aime la reconnaissance plus que tout, il est prêt à tout pour ça.

Petite minute culture, Izilon c’est le nom du responsable en chef de l’approvisionnement de l’ancienne team Kogarasubaru. Ne vous emballez pas mes jolis, ce n’est pas le fils du trop craquant <3, que dis-je du trop sexy <3 Ren. Cependant il fait bien parti de sa famille, c’est l’enfant de la sœur de ce dernier… Qui était encore plus HOT que l’apollon de la route des flammes.

On reprend le gamin, il a été entouré de Ren et de sa sœur, niveau pression en critère de beauté ça se pose là. Personnellement, je pense qu’il a été habitué à voir des fans autour de lui depuis sa naissance et que du coup il ne peut plus se passer de cet environnement.

D’ailleurs sa passion pour les méchants viendrait du fait que sa tante, Evee, n’arrêtait pas de raconter comment Ren l’avait charmée le jour où il l’a protégée de Léandre. Après je n’en sais pas plus.

Bon je n’en sais pas beaucoup plus tout court d’ailleurs les dramotophiles, mais je vous tiens au courant sur mon blog !

PS : J'ai appris que certains de mes lecteurs avait du mal à me comprendre quand je suis toute émoustillée alors je vais vous résumer calmement mon anlyse de Devil "Carnage" :

Il est né avec une nature gentille, depuis tout petit il a le réflexe d'aider les gens. Entouré d'une famille trèd célèbre il fut l'attention de tous les medias dès son plus jeune âge, cette entourage médiatique lui donna l'habitude d'être le centre de l'attention. Loin d'être capricieux il profitait de cette chance pour exhiber ses compétences. Aujourd'hui cette habitude est deveunue une dépendance. Enfin si vous devez savoir une chose de plus sur ce jeune homme c'est qu'en cherchant la gloire il s'est découvert un véritable talent pour les rôles de méchant ce qui s'oppose diamétralement à sa nature première... Cependant sa dépendance à la popularité l'oblige à faire cohabiter ces deux facettes de sa personnalité.

My Story

Nephee est né dans une famille de stars, sa mère était mannequin, son oncle était un rider de talent connu pour sa beauté, sa tante avait révolutionné les datacards à l'époque. Une famille placé sous l'étoile du succès, il a bercé dans ce milieu pendant toute son enfance. Il rêvait de devenir aussi populaire que son entourage, une occassion se présenta à lui.

Au cours des dix dernières années la licence Marvel a continué son partenariat avec Netflix pour produire des séries de plus en plus qualitatives. Le secret de leur succès ? Un méchant emblématique qui s’intégrait parfaitement dans notre réalité. Parmi ces méchants qui ont marqué le monde il y a eu un jeune acteur japonais qui est allé jusqu’à utiliser de manière courante son nom de scène : Devil "Carnage" !

Carnage attirait le succès autant qu’il était attiré par le succès et il savait en profiter. Sa vie n’était partagée qu’entre les tournages et les rencontres avec ses fans. Cependant alors que la saison 1 battait tous les records et que lui-même était en train de tourner la saison 2, un miracle dramatique se produit.

Carnage avait tenu à réaliser toutes les cascades lui-même et c’est pourquoi il eu les réflexes de réagir.  Il vit le matériel suspendu commencer à vibrer, il savait de manière inconsciente que le caméraman se trouvait juste en-dessous, il savait toujours où était toutes les caméras. Sans aucune hésitation la nature qu’il cachait depuis toujours à son public se révéla, il courut. La vitesse était gravée dans son ADN. Il bondit vers l’homme caméra et le projeta sur plusieurs mètres avec lui. A peine quelques secondes plus tard le matériel suspendu s’effondrait à quelques pas d’eux.

Avec toutes les caméras présentes la scène avait évidemment été filmée et fit le tour de tous les réseaux sociaux, des plateaux T.V., dans les journaux… Carnage venait de passer en moins d’une semaine du plus grand méchant à un vulgaire sauveur. Son image s’effondre, il ne faisait plus peur, la magie s’effondra autour de la saison 2 et on le remercia en tuant son personnage.

Aucun studio ne voulait de lui, il était Carnage, il n’avait plus d’autres noms et de toute manière il n’avait jamais rien su jouer d’autres que les méchants. Son avenir semblait fichu, le désespoir s’emparait de lui, il perdit toutes ses entraves.

Une seule chose est capable d’éclipser la puissance des médias, c’est le monde de l’air-treck, c’est en se basant sur cette réflexion que Carnage a établi sa stratégie. Il a décidé d’utiliser son costume pour lui donner une nouvelle image, il allait devenir le justicier de ce nouveau Nightmare. Il ne savait cependant toujours jouer qu’au méchant, il décida donc de s’inspirer de personnage comme Hulk qui malgré une nature tournée vers la destruction, avait réussi à l'utiliser pour faire le bien. Il allait garder ses méthodes basées sur l'intimidation, mais elles seraient au service de la paix.

Il se rendit très vite compte que cela n’allait pas suffire, il se souvint cependant d’un mail qu’il avait reçu, quelqu’un avait été impressionné par ses cascades mais surtout par sa vitesse pour aller sauver ce caméraman. Cette personne était le recruteur d’une célèbre équipe de l’Omega League, il était temps de répondre à cette personne…

Vous allez désormais suivre l’histoire d’une star en manque d’attention qui va se servir du monde du Nightmare et d’Utopia pour atteindre son sommet.

Trois topics rps viendront compléter cette histoire :

Un justicier débutant => Nous verrons dans ce rp la première tentative de Carnage pour changer son image.

Alpha To Omega => Le recrutement d'un jeune prometteur dans une des plus grandes équipes du monde.

La création du costume => En effet le costume est actullement qu'un déguisement, il faudra l'aide d'un Dreamer pour le réaliser.

Interview pour Omega-boyz

- Expliquez-nous pourquoi ce revirement de carrière si soudain ?

Vous savez ce que c’est de ne plus réussir à dormir car il vous manque quelque chose, vous savez ce que c’est d’avoir perdu quelque chose BORDEL ? Je pense que vous le savez, tout le monde le sait. J’ai été habitué à vous avoir près de moi, vous le public, vous les fans, vous les haters. Il fallait que je comble ce vide, la seule scène avec plus de spectateurs que le cinéma c’est l’omega league.

- Presque tous les supporters se demandent ce qu’un novice comme vous vient faire dans l’une des meilleures équipes, que leur répondez-vous ?

Ma manager me dirait de laisser le coach répondre à cette question mais vous me connaissez bien, je ne fuirais jamais devant la caméra.
D’un point de vue physique je réalisais toutes mes cascades moi-même, c’est d’ailleurs grâce à ça que j’ai pu sauver Nato, mon caméraman.
Quand j’ai été recruté, le coach m’a dit ça : «  T’es rapide, t’as un corps d’athlète mais ce n’est pas pour ça que je t’ai choisi. Quand t’auras goûté à la gloire de la league, une seule fois, tu ne pourras plus t’en passer. »
On verra bien s’il avait raison !

- Bien que le roster ne soit pas encore officiel, nous connaissons presque tous les noms de votre équipe, qu’en pensez-vous ?

Je vais vous dire, malgré ma charmante personnalité, je pense que je vais avoir du mal à être la star de cette nouvelle équipe, ils sont tous plus déjantés les uns que les autres. Si le charisme avait une influence dans les matchs, je suis sûr qu’on serait invincible.

- Bon plutôt que vous laissez le mot de la fin, à la requête de nos spectateurs, je vous propose de nous montrer une petite performance de votre part.

Le beau balafré fait un sourire ravageur à la caméra, de rides en rides, son rictus devient carnassier. Il n’a qu’un modèle classique de compétition aux pieds, on ne l’aurait pas laissé utiliser son modèle personnel simplement pour une interview. Il repense souvent à son oncle quand il lance le moteur de ses rollers, lui qui lui a tout appris.

Le jeune rider est entouré d’une foule, les caméras sont braquées sur lui, les flashs se reflètent sur sa peau sans défaut. Il se gorge, il dévore, il gloutonne toute cette attention autour de lui. Enivré il s’élance dans les airs, à la verticale. Ses pieds donnent le rythme de départ, ils font balancer le corps de droite à gauche. Les mains se joignent au mouvement, complétant le rythme pour que le corps se mette à danser.

Il virevolte à une vitesse déraisonnable, l’enivrement médiatique passe d’alcool à éther. Oui il est rapide, oui il a de la maîtrise, surprenant non ? Mais il est temps de montrer son vrai talent. Tous ses mouvements d’arrête d’un coup. Ils recommencent à vriller mais dans le sens inverse avec exactement la même vitesse. Stop, encore une fois il s’immobilise dans les airs. Et il recommence à tourner à une vitesse toujours aussi folle, l’accélération semble nulle.

Rupture & Continuity.

L’inertie définit un mouvement rectiligne et uniforme, soit à l’arrêt, soit à une vitesse constante donc. Pour vulgariser l’action, son corps passait instantanément d’une vitesse au point mort pour ne pas briser l’inertie, puis il s’aidait de la force de répulsion pour directement amorcer un mouvement à la même vitesse qu’avant l’arrêt. Les connaisseurs comprenaient très bien que cette technique était mortelle pour se glisser à travers les lignes de l’adversaire. Il avait décidé de donner cette gestuelle au personnage de Carnage. Il s’était entraîné pour l’utiliser dans l’omega league. (Pour l’anecdote cette idée lui vient du fait qu’il regardait énormément les mouvements d’Agito en étant jeune.)

Carnage retombe gracieusement à l’exacte position de son départ, il passe la main dans ses cheveux pour recoiffer ses cheveux vers l’arrière. La caméra se coupe.