Seth à la maison #Finie

Seth Chester

« It's raining men ♪ Hallelujah !!!
It's bloody raining men ~ ♫ »

PSYCHOLOGICAL CONFESSIONS

THE CHESSMASTER

Du fait de son éducation distinguée, Seth se comporte comme tout enfant de la haute société. Maniéré et élégant, il sait manier les couverts avec distinction, parler avec courtoisie et manier les sous entendus avec habileté. Mais surtout, du fait de son génie, il réussit à anticiper nombre de situations compromettantes et à les contourner avec brio jusqu’à amener les évènements à son avantage. Très bon joueur au jeu d’échec, il s’est découvert très tôt un goût prononcé pour les stratégies complexes et retorses. Fin observateur, malgré son œil en moins à cause de l’incendie, il a le souci du détail et il utilise le moindre élément en sa connaissance à son avantage.


THE SHARK

En opposition avec cette facette de lui-même, le revers de la médaille n’est pas si doré. Jouant les délinquants depuis qu’il est à Tokyo, son langage s’est très nettement dégradé. Et s’il n’y avait que cela. Il a toujours été franc mais maintenant, il ne fait plus attention aux sentiments d’autrui, il s’en fiche totalement si ses paroles peuvent blesser, il dit ce qu’il a envie de dire et votre sensibilité peut aller se faire foutre, il s’en bat les couilles. Devenu un grand rebelle, il agit néanmoins avec parcimonie, pour éviter le plus gros des représailles de ses actions. Il n’est pas pour autant un asocial colérique incapable de nouer des liens avec d’autres personnes, non, il sait faire la différence entre les fans d’Utopia et les autres. Du coup, il est tout de même quelqu’un d’ouvert avec qui on peut délirer. Mais malgré tout assez solitaire, il préférera effectuer ses raids contre Utopia en solo plutôt que de chercher des alliés.

STORYLINE OF THE CHARACTER

Bien difficile pour un jeune enfant de se soustraire aux malheurs de ce monde. Ce dernier a beau évoluer au niveau technologique, il est encore loin de résoudre les problèmes les plus élémentaires. La faim sera-t-elle toujours une cause de mortalité dans certains coins de la planète à l’avenir ? Les sans abris formeront-ils une communauté à part entière encore dans le futur ? Les orphelinats se videront-ils dû au manque d’enfants abandonnés ? C’est bien beau de nous faire planer grâce aux Airtrecks, mais quitte à nous aider pour oublier les soucis de notre quotidien, autant légaliser le cannabis.

Il en est de même pour la criminalité. La société a beau évoluer de manière drastique, jusqu’à presque éteindre toute mauvaise pulsion à la manière d’un Minority Report, le mal existe toujours et quand il entre en scène, il est spectaculaire en conséquences. Ainsi, dans un quartier luxueux de Londres, une famille s’est effondrée en même temps que leur domaine. Les Chester. Un château entier détruit par les flammes. Deux silhouettes en combustion et un survivant. Un jeune survivant. Parfois, il faut croire que le seul paradis qui existe n’est qu’un sombre avenir. Une vie de solitude sous les sourires invisibles et compatissants de nos chers disparus.

Seth s’est toujours accroché aux branches, bien qu’il tombe souvent. Très peu doué en escalade, maladroit comme personne, il est du genre à toujours retomber sur la terre ferme peu importe à quel point il cherche à s’envoler vers la plus grande source de lumière qui existe, le Soleil. Illustre ennemi de tout Icare sur Terre. Vouloir fuir les ténèbres est légitime quand elles nous entourent en permanence mais n’est-il pas moins fatigant de les accepter ? C’est ce qu’à finalement fait notre sujet. Il a résisté pendant un long moment, pourtant.

Cherchant à briller dans la société sur les ruines de son héritage, il a fondé une compagnie de jeux pour enfants qui s’est frayé un chemin jusqu’aux étoiles de la célébrité. La compagnie Chester est de renommée mondiale. Sur tout ce qui sert de divertissement à moindre coût, vous pouvez être sur que son blason y figure. Pourtant, il existe un gadget sur lequel il n’a pas réussi à mettre la main. Les Airtrecks. Cela fait dix ans que sa vie a changé. Lors du Flying Day, ce n’est pas seulement sa vision des choses qui fut troublé, mais bel et bien sa détermination. Il s’est acharné depuis à s’emparer de la boite de Pandore. Il voulait tellement s’approprier ce divertissement qu’il entreprit de nombreuses mesures critiques pour empoigner ce bijou que l’on ne peut toucher. Jusqu’à tout perdre.

La société Utopia venait de le priver du seul cadeau qui comptait vraiment. Pourquoi tant d’acharnement ? N’offrait-il pas du rêve aux jeunes enfants même sans cela ? Après avoir tant souffert, n’était-il toujours qu’un enfant gâté ? Il faut croire qu’à force de vouloir briller, notre ombre s’agrandit et avec elle le gouffre qui remplace notre cœur. Ce vide en lui, il fallait qu’il le comble. Et inexplicablement, il le fut, une fois seulement. Lorsqu’il s’était envolé dans les airs en même temps que les autres, au milieu de la surprise générale. Cette sensation grisante de bonheur primaire, cette insouciante légèreté qui nous permet de nous libérer de tous les poids de la vie. Il la voulait, il la désirait. Et même si les Airtrecks étaient très accessibles, il voulait les propager dans le monde, il fallait que ce soit lui qui les distribue. Comme un prêtre veut prêcher la bonne parole pour faire découvrir aux autres ce qui l’a sorti du fond du puits. Comme un drogué qui voudrait se mettre à dealer pour avoir ses doses en même temps. Il avait maintenant un ennemi bien concret, Utopia lui-même.

Et pour le vaincre maintenant qu’il ne lui restait plus rien, il avait décidé d’utiliser leurs armes pour les retourner contre eux. Fraichement débarqué à Tokyo, chaussé d’Airtrecks, il allait combattre la société au sein du Nightmare avec la violence de sa détermination. Rien ne l’arrêterait jusqu’à ce qu’il soit le boss d’Utopia.

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